Suzannet commande armée du Marais, soit l'Ouest de la Vendée et le sud de la Loire-Inférieure, d’Autichamp commande l’armée d'Anjou, au Sud-Ouest du Maine-et-Loire, Auguste de La Rochejaquelein dirige l’armée du Haut-Poitou au nord des Deux-Sèvres, dans l'Est de la Vendée, Sapinaud prend la direction de l’armée du Centre. Les dernières troupes chouannes et vendéennes furent également désarmées et remplacées par des troupes de ligne, ce qui ne fit pas sans protestations pour les premiers. C'est peu, néanmoins La Rochejaquelein assure qu'un prochain débarquement sera bientôt effectué. Le 4 juin, il apprend que le général Estève marche à sa rencontre, et décide donc de gagner Les Mathes où le terrain est plus à l'avantage des Vendéens. Mais pendant ce temps, Travot sortait de Nantes avec 1 500 hommes et marchait à la rencontre des Vendéens. Pontbriand organise ses troupes en 8 cohortes et prend comme second le lieutenant-colonel de Chappedelaine. Dans l'Ouest les départements touchés furent ceux de la Vendée, de Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres, de la Loire-Inférieure Le 9 mai, la frégate britannique L'Astrée, commandée par le capitaine Kitoë, arrive en vue des côtes vendéennes, avec à son bord Louis de La Rochejaquelein et la cargaison d'armes. Il s'empare de Carhaix sans combattre le 30 juin. Mais rapidement la rumeur se propage que les Alliés ont l'intention de démembrer et de se partager la France, cette nouvelle provoque l'inquiétude et l'indignation des bonapartistes comme des royalistes. • Jean Barreau, La Chouannerie mayennaise sous la Convention et le Directoire, Imp. par Pierre Le Gall), Bibliographie de la Contre-Révolution dans les provinces de l’Ouest ou des guerres de la Vendée et de la chouannerie : 1793-1815-1832, Saint-Brieuc et Paris, Éd. Plusieurs doivent crier « vive le Roi » et retirer leurs cocardes, puis ils sont relâchés. Finalement les Alliés quittèrent l'Ouest en novembre 1815. Les officiers prussiens réclament une revanche et demandent un duel opposant 100 Prussiens à 100 Français. Dans l'Ouest, c'est le vicomte de Cardaillac qui, à Nantes, est chargé de la répression et s'attache particulièrement à faire disparaître tout symbole de l'Empire ; de nombreuses personnes sont expulsées ou condamnées à l'exil[27]. Le 14 mai, 800 Vendéens sous les ordres de Robert s'emparent de Saint-Jean et de Notre-Dame-de-Monts, où 50 gendarmes et douaniers sont désarmés, et surtout des ports de Croix-de-Vie et de Saint-Gilles-sur-Vie. Quelques hommes sont tués, puis les ex-Impériaux, surpris, se rendent. La défaite de Waterloo est connue des Impériaux, néanmoins à Saint-Brieuc le général Fabre envoient des troupes mais elles manquent les Chouans à leur cantonnement. Mais rapidement la rumeur se propage que les Alliés ont l'intention de démembrer et de se partager la France, cette nouvelle provoque l'inquiétude et l'indignation des bonapartistes comme des royalistes. Martin, Le Mans, 1988. The movement… Du moins, paradoxalement, jusqu'à la paix, le 3 ou le 13 juillet, après le retour de Louis XVIII, un détachement de 120 soldats et marins en route pour Brest et portant cocardes tricolores est attaqué par une centaine de Chouans commandés par du Boishamon à Saint-Jouan-de-l'Isle. Plusieurs doivent crier « vive le Roi » et retirer leurs cocardes, puis ils sont relâchés. Les autres officiers impériaux ayant servi en Vendée sont également poursuivis. Le premier rassemblement se fait dans la forêt de Montauban-de-Bretagne, de nombreux hommes s'y joignent ainisi que les collégiens de Saint-Méen mais les Chouans n'ont que 76 fusils. Cependant alertés, les Fédérés de Lorient attaquent les Chouans des légions d'Auray et de Bignan commandés par Joseph de Cadoudal, Le Thieis et Jean Rohu, qui s'étaient rassemblés à Sainte-Anne-d'Auray au nombre de 800. Les chefs vendéens se rassemblent alors à La Tessoualle. En mai 1814, la population du Nord-ouest de la France avait dans sa majorité favorablement accueilli la Restauration de la monarchie. Le 17 mai Napoléon Ier apprend le soulèvement de l’Ouest. Cependant, les 9 et 10 avril, un décret impérial ordonna la mobilisation des gardes nationaux et des anciens soldats mis en congés. Sa peine est commuée en 20 ans de prison par Louis XVIII et Travot est enfermé à la forteresse de Ham. Le 15 mai, 25 000 paysans se soulèvent en Vendée militaire, Bressuire est prise. N° de réf. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Mais l'intervention des autorités supérieures met fin à l'affaire[24]. Pendant ce temps, le 19 juin, le général Auguste de La Rochejaquelein, secondé par Duperrat, et à la tête de 3 000 hommes entrait dans Thouars qui s'était rendue sans combattre. La plupart des Vendéens, soldats, nobles, comme officiers, n'ont plus l'enthousiasme de se battre, de plus le clergé n'étant pas persécuté, très peu de prêtres étaient favorables à l'insurrection, une bonne partie soutenait même Napoléon[17]. Des volontaires affluent de Saint-Malo et Lamballe, les paysans se soulèvent, la commune de Plumaugat se distingue en fournissant 60 hommes à elle seule. Le général Jean Maximilien Lamarque est condamné à l'exil ; il ne revient en France qu'en 1818. Dans le Finistère, Michel-Armand de Cornouaille lève une légion dans les environs de Quimper et combat les Fédérés dans les environs de Quimperlé et Châteauneuf-du-Faou. Cependant les bonapartistes ne réagissent pas et aucun combat ne se déroule sur le territoire de la division. Il soulève les environs de cette ville, ainsi que les pays de Montfort-sur-Meu et Saint-Méen-le-Grand et prend comme seconds Gabillards, Jacques François de Mellon et son frère Joseph. Le 20 juillet, le Prince de La Trémoille débarque à Saint-Malo qui se rallie au Roi. Un premier affrontement sérieux a lieu le 17 mai à Châtillon et Saint-Pierre-des-Échaubrognes où les 1 200 hommes du colonel Prévost sont battus par les 2 000 Vendéens d’Auguste de La Rochejaquelein et de Simon Canuel. Il y reste deux ans avant d'être gracié en 1818 à la demande du neveu du roi, le duc d’Angoulême. Cependant, les 9 et 10 avril, un décret impérial ordonna la mobilisation des gardes nationaux et des anciens soldats mis en congés. Le fort arbore le drapeau blanc, alertés les Impériaux contre-attaquent le 10 juillet, et, informés du faible nombre de leurs adversaires, escaladent le fort avec des échelles sur plusieurs côtés à la fois. La veille des soldats de ce détachement avaient maltraités des habitants de Montauban-de-Bretagne, ce qui provoqua la colère des royalistes. Contrairement au sud de la France, la Terreur blanche ne fut pas très virulente dans l'Ouest, il n'y eut pas de vague d'assassinats contre les partisans de Napoléon[26]. Ces derniers ont néanmoins perdu peu de monde dans ce premier combat, les Chouans ont un mort et deux blessés. Celui-ci est arrêté en janvier 1816 et jugé à Rennes par une commission présidée par Simon Canuel, un ancien général républicain qui avait commis des atrocités dans l'Ouest en 1793 et qui, lors des Cent-Jours, avait rallié les hommes qu'il avait autrefois combattus. Alertés, les Impériaux au nombre de 570 et commandés par le général Rousseau sortent de Vannes et attaquent les Chouans à Muzillac. Batailles. Le 15 mai, 25 000 paysans se soulèvent en Vendée militaire, Bressuire est prise. D'Autichamp en profite et prend Cholet sans coup férir. Ceux-ci se retranchent dans une tour et les Chouans, dépourvus d'artillerie, ne peuvent prendre la ville en totalité. Les commandants impériaux Lamarque et Travot font également preuve de modération, Travot relâche notamment une vingtaine de prisonniers après le combat de L'Aiguillon. Le 2 août, les anciennes troupes impériales se retirent de l'Ouest et l'armée prussienne entre en Anjou, les déclarations pacifiques du général-comte Tauentzien rassurent les Vendéens qui accueillent les Prussiens en libérateurs[21]. Des volontaires affluent de Saint-Malo et Lamballe, les paysans se soulèvent, la commune de Plumaugat se distingue en fournissant 60 hommes à elle seule. La monarchie est restaurée mais des groupes vendéens et chouans restent sous les armes. Mais le 18 juin le général impérial Auguste Julien Bigarré entre à Ploërmel où il fait sa jonction avec les hommes du général Rousseau sorti de Vannes. Il n'avait pas osé rétablir la conscription mais les paysans de l'ouest le prirent comme tel. La monarchie est restaurée mais des groupes vendéens et chouans restent sous les armes. Mais les Chouans ne se laissent pas impressionner et contre-attaquent tandis que les renforts menés par Pontbriand mettent les Impériaux en fuite. Par la suite un convoi d'armes est envoyé à la division, qui en fait passer un autre dans les pays de Fougères et Vitré. Puis, le 31 mai, ils gagnent Josselin où la population leur fait bon accueil. Le général Brayer est condamné à mort mais se réfugie à Buenos Aires. Mais le 1er juin, La Rochejaquelein rejoint avec 1 300 hommes la flotte des 14 navires britanniques qui peuvent ainsi débarquer les armes et les munitions attendues. Le 11 juin, le débarquement peut s'opérer, les Chouans reçoivent des Britanniques 3 000 fusils, des munitions ainsi qu'un canon et un obusier. . Découvrez sur Babelio.com livres et les auteurs sur le thème guerres de vendée. Les officiers prussiens réclament une revanche et demandent un duel opposant 100 Prussiens à 100 Français. Alexis des Nouhes ; ill.Launay frères ; préf. Les Chouans de Courson et Pontbriand se rassemblent ensuite à Dahouët, en Pléneuf-Val-André où les Anglais débarquent des armes et des munitions sous les yeux des Fédérés qui n'osent intervenir. Contrairement au sud de la France, la Terreur blanche ne fut pas très virulente dans l'Ouest, il n'y eut pas de vague d'assassinats contre les partisans de Napoléon[26]. À la même époque, des troubles eurent lieu aussi dans d'autres départements français comme dans l'Aveyron et la Lozère. Chouannerie dans le Morbihan et le Finistère, Insurrection royaliste dans le Toulousain, Guerre de Vendée et Chouannerie pendant les Cent-Jours, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_de_Vendée_et_Chouannerie_de_1815&oldid=177838031, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Portail:France au XIXe siècle/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Restauration française 1814-1830/Articles liés, Portail:Bretagne/Articles liés directement, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Victoire militaire des Impériaux, Victoire politique des Royalistes. Depuis Londres, Louis de La Rochejaquelein avait annoncé l'arrivée par les Anglais d'un débarquement d'armes et de munitions. Les 12 et 13 juin, Sapinaud décide de marcher avec le gros de l'armée sur la Vendée, une seconde force commandée par Auguste de La Rochejaquelein est envoyée prendre Thouars. Pendant la Révolution française et dans la période qui suivit, il y eut plusieurs soulèvements armés dans le département de Vendée : . Pour servir de complément et de supplément jusqu'à nos jours à l'ouvrage de Lemière. Finalement on s'en tient aux négociations, Fouché ordonne à d'Andigné de ne pas prendre les armes et les Prussiens se montrent par la suite plus prudents[25]. La garnison de Montfort-sur-Meu se porte alors sur Montauban-de-Bretagne, mais les Impériaux, arrivés à proximité de la ville, renoncent et s'en retournent. Puis les Impériaux se portent sur Auray, où les Chouans se sont réunis dans l'attente d'un nouveau débarquement du côté de Carnac. Le 6 juillet, 8 officiers de la légion de Dinan réalisent un coup d'éclat en s'emparant du Fort-la-Latte. La bataille s'engage, elle tourne à l'avantage des Impériaux, La Rochejaquelein est tué lors du combat. La dernière modification de cette page a été faite le 20 décembre 2020 à 11:16. Finalement les 34 officiers vendéens présents passent au vote, 22 se prononcent pour la paix, 12 pour la guerre. À Nantes, le 12 août, le général prussien Tielmann est conspué par plusieurs centaines de personnes royalistes comme bonapartistes[23]. Puis Pontbriand rassemble environ 1 000 hommes et marche sur Dinan le 23 juillet. Dans le Finistère, Michel-Armand de Cornouaille lève une légion dans les environs de Quimper et combat les Fédérés dans les environs de Quimperlé et Châteauneuf-du-Faou. Les propositions de Lamarque sont : l’amnistie totale pour les soldats et les officiers vendéens, la libération des prisonniers et la promesse que les soldats originaires de la Vendée militaire ne pourront être déployés en dehors de leurs départements[16]. Néanmoins le manque d’armes de guerre et de munitions, par suite de son éloignement de la côte et de l’escadre anglaise, centre de ravitaillement, réduisit à une faible action cette zone. Henri du Boishamon, nommé colonel le 26 mai par le général La Boëssiere, est chargé de prendre le commandement de la division de Médréac. Dans l'Ouest, c'est le vicomte de Cardaillac qui, à Nantes, est chargé de la répression et s'attache particulièrement à faire disparaître tout symbole de l'Empire ; de nombreuses personnes sont expulsées ou condamnées à l'exil[27]. La rencontre se produit le 21 juin, les Impériaux au nombre de 1 500 à 3 000 chargent à la baïonnette les Chouans, au nombre de 5 000 à 8 000, retranchés derrière des haies et de fossés. L'affrontement est court, les fédérés paniquent et les Chouans remportent une première victoire. Cependant alertés, les Fédérés de Lorient attaquent les Chouans des légions d'Auray et de Bignan commandés par Joseph de Cadoudal, Le Thieis et Jean Rohu, qui s'étaient rassemblés à Sainte-Anne-d'Auray au nombre de 800. — L’ouvrage a d’abord paru en fascicules. De son côté le colonel Jean Terrien organise sa division dans l'Ouest du département et rassemble sous ses ordres 2 443 hommes. En Vendée Sapinaud et Auguste de La Rochejaquelein écrivent à Cholet au général Lamarque qu'ils sont prêts à rallier ses troupes pour combattre les Alliés en cas de démembrement de la France. Le 20 juin, les deux armées se rencontrent sur la lande de Grand-Collet. Le 27 mai, en Mayenne, le général chouan Louis d'Andigné s'empare de Cossé-le-Vivien avec 1 500 hommes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Vendee Et La Chouannerie : Table Generale Alphabetique Et Analytique Des Trois Series : La Préparation De La Guerre De Vendée (1789-1793) - La Vendée Patriote (1793-1794) - Les Pacifications De … Voir rendu ci-contre. Le 20 juillet, le Prince de La Trémoille débarque à Saint-Malo qui se rallie au Roi. Les Impériaux s'enferment à Vannes et Pontivy et n'en ressortirent plus[3]. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Plancoët est reprise, puis Broons, Matignon et Ploubalay sont occupées par les Chouans, enfin Lamballe et Moncontour sont prises sans résistance. Le colonel de Pontbriand agit de même dans les Côtes-du-Nord, ses Chouans conservent un certain nombre de villes et de communes, tandis que les Prussiens n'occupent que l'arrondissement de Dinan[22]. En revanche, en Bretagne, dans le Morbihan, le général chouan Louis de Sol de Grisolles, hostile aux Alliés, refuse de laisser entrer les Prussiens dans les territoires qu'il contrôle. Le 2 juin, à Saint-Gilles, Grobon passe à l'attaque avec 300 hommes, dans l'attente de renforts, il fait retrancher ses troupes dans une chapelle. Droit d'auteur : les textes des articles sont disponibles sous. Le 22 mars 1815, le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand, reçoit du Prince de La Trémoille l'autorisation de lever des troupes dans les Côtes-du-Nord. L'insurrection la plus sérieuse eut lieu dans le Morbihan où Louis de Sol de Grisolles prit le commandement du Morbihan et du Finistère, forte de 10 000 à 15 000 hommes. Le 6 juillet, 8 officiers de la légion de Dinan réalisent un coup d'éclat en s'emparant du Fort-la-Latte. Ils descendent ensuite sur Montauban-de-Bretagne qui est occupée et les Gendarmes, désarmés. Mais peu de temps après, la nouvelle de la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo le 18 juin arrive en Vendée. Travot se retrouve dans une très mauvaise position face aux 5 000 soldats vendéens de Sapinaud et Suzannet, mais les deux généraux décident de ne pas combattre et reculent, de même D'Autichamps regagne l'Anjou avec ses hommes. Sa peine est commuée en 20 ans de prison par Louis XVIII et Travot est enfermé à la forteresse de Ham. Mais les Angevins et les Haut-Poitevins des généraux Suzannet, Sapinaud et d'Autichamp refusent de gagner le Bas-Poitou pour rejoindre La Rochejaquelein. Mais le succès est de courte durée, dès le lendemain, parti de Parthenay, le général impérial Henri-Pierre Delaage à la tête de 500 hommes et d'un escadron du 2e régiment de hussards reprend la ville aux Vendéens qui battent en retraite presque sans combattre[15]. En mai-juin 1815, l’Ouest français se soulève pour la quatrième fois, après 1793 et l’insurrection vendéenne, 1795 et la chouannerie, et l’automne 1799, une prise d’armes sans lendemain. Le 17 mai Napoléon Ier apprend le soulèvement de l’Ouest. Pour l'Ouest, une armée de 40 000 Prussiens commandée par le général de Borcke étaient en route. Un premier affrontement sérieux a lieu le 17 mai à Châtillon et Saint-Pierre-des-Échaubrognes où les 1 200 hommes du colonel Prévost sont battus par les 2 000 Vendéens d’Auguste de La Rochejaquelein et de Simon Canuel. Il arrive à proximité de leurs troupes à Saint-Étienne-de-Corcoué. En mai 1814, la population du Nord-ouest de la France avait dans sa majorité favorablement accueilli la Restauration de la monarchie. continué par Yves Lemière, éd. Ceci est la documentation du modèle {{Guerre de Vendée et Chouannerie de 1815}}. Le 20 mai, les Impériaux, à court de munitions, se replient sur Angers et Saumur. Le 24 juin, ils apprennent la victoire de Napoléon à la bataille de Ligny le 16 juin. Lamarque dispose de 6 000 hommes, le 17 juin, il apprend que les Vendéens, au nombre de 8 000 et commandés par d'Autichamps, Sapinaud et Suzannet, sont à Rocheservière. Cependant Travot ne se remit jamais véritablement de son emprisonnement, atteint de folie, il meurt le 7 janvier 1836[28]. Reynald Secher, docteur ès Lettres, est originaire de Loire-Atlantique et de Vendée. Battue, l'armée vendéenne se replie en bon ordre[11]. Finalement le duc de Bourbon renonça et partit se réfugier en Espagne. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon I er durant les Cent-Jours. Les généraux vendéens élisent alors Louis de La Rochejaquelein comme généralissime[7]. Le 22 juin, il gagne Saint-Jean-Brévelay, puis deux jours plus tard, poursuivis par le général Rousseau, il fait route pour Buléon. La Boëssière nomme ensuite Alexandre Courson de La Villevalio à la tête des volontaires royaux des Côtes-du-Nord, celui-ci occupe Quintin. L'ancien général impérial accepte avec enthousiasme. Aimé Picquet du Boisguy devait reprendre le commandement de l'Ille-et-Vilaine, mais il tomba malade et fut capturé à Paris peu avant son départ, le département bougea peu à la suite de son absence. Puis 600 soldats partis de Saint-Malo, renforcés par 200 Fédérés de Dinan et Broons s'emparent de Plancoët que les Chouans évacuent. Le 13 mars Louis XVIII charge le duc Louis VI Henri de Bourbon-Condé d'aller soulever les départements de l'Ouest, en particulier la Bretagne et la Vendée. Le 2 juin, une partie des troupes de Courson tombe dans une embuscade tendue par les Fédérés à La Malhoure. L' insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d' Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Suzannet commande armée du Marais, soit l'Ouest de la Vendée et le sud de la Loire-Inférieure, d’Autichamp commande l’armée d'Anjou, au Sud-Ouest du Maine-et-Loire, Auguste de La Rochejaquelein dirige l’armée du Haut-Poitou au nord des Deux-Sèvres, dans l'Est de la Vendée, Sapinaud prend la direction de l’armée du Centre.

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