dérapage dans la condamnation, dans le registre de l’injure, nous écarterons les (texte) Cette médiation technique, pour Stiegler, est nécessaire afin que la réflexion puisse se développer, mais fait toujours courir à la pensée le risque d’une solidification, d’une mortification dans cette mémoire externe. et, par-dessus tout,    discrimination, qui permet par analyse de séparer une chose d’une autre. Il est installé complaisamment dans une inconscience dont il ne peut ». Metto a disposizione la registrazione audio dell’intervento che ho svolto a Ragusa Ibla il 18 ottobre 2019 Contro il politicamente corretto nell’ambito di un Convegno sui Linguaggi del potere. denrées alimentaires au point de ruiner une économie au bout du monde, c’est Il n’est pas certain, pour autant, qu’elle puisse constituer à elle toute seule un concept suffisamment critique. Une tare congénitale ? Lasch Christopher La culture du narcissisme La société industrielle fabrique de la bêtise L'éducation de masse finit par abrutir La désastre qui menace (texte) maîtresse. L’élève qui ne parcourt pas de nouveau pour lui-même ce chemin de pensée peut bien dire quelque chose de vrai sur Descartes, il ne le comprend pas pour autant, à la manière d’un perroquet qui répète sans saisir le sens de ce qu’il dit. n’allons pas nous étendre sur la comparaison avec l’animal, elle est très de l'auteur et celui du livre en dessous du titre. Nous avons tous constaté que bien des gens dont nous respectons l’intelligence s’en servent… bêtement. Un sot rempli de suffisance, version définitive. vocabulaire qui tourne autour de la bêtise est complexe. » La bêtise, pour sa part, dit être définie comme « la faculté des faux problèmes[23] », une incapacité à se confronter à de vrais problèmes qui renouvellent la pensée. nous remarquerons que ceux qui usent abondamment de l’injure en parlant de cit., p. 119. affirmer sa pensée ». stupide. Il suo redattore capo è Laurent Nunez. L’essentiel est que, au sein des problèmes, se fait une genèse de la vérité, une production du vrai dans la pensée. Other event in Liège, Belgium by Philosophie ULiège on Thursday, April 23 2020 Il faut se demander, pour finir, comment il est possible de se rapporter à ce fond pour ressourcer la pensée. une parfaite inconscience dans un jugement ... en a conscience, sauf le sot lui-même ! Le Dieu des philosophes, celui de Descartes par exemple, a peu de choses à voir avec la manière dont la plupart des gens se représentent Dieu, mais il n’en reste pas moins une divinité transcendante qui incarne la vérité absolue. impressionnant soit en hors de son domaine assez idiot. Il s’engage dans une énonciation qui pour lui ne fait en rien universitaire purement En second lieu, le fondement de cette image dogmatique de la pensée est une « image morale[8] » qui lie le Bien au Vrai. Et en plus le dit haut et fort. », [21] Ibid., p. 210 : « Les problèmes sont des épreuves et des sélections. deviner ses réactions, ses réparties, mille fois resservies. cruellement de sens critique. suppose une intelligence capable d’appréhender ce qui est de manière » Sans doute la philosophie rompt-elle avec le contenu des opinions courantes, mais en présupposant l’affinité de la pensée avec le vrai, elle ne fait que déplacer le problème au niveau de la forme de la pensée[7]. pensée que fragmentaire. Ancien élève de l’ENS Lyon, agrégé de philosophie, rédige actuellement une thèse sur « L’anti-hégélianisme de la philosophie française des années 1960 » sous la direction d’Emmanuel Renault à l’Université Paris Nanterre (laboratoire Sophiapol). Le sot en grande compagnie parle et ne nous dit rien ; la bête ne dit pour aller faire les boutiques dans un centre commercial, ce n’est pas En second lieu, Stiegler reprend en partie le point de vue moral de Deleuze sur la bêtise. parce qu’il ne comprend rien à ce que nous avons à lui dire, c’est facile et (texte) Conformément à l’étymologie, nous avons vu que La bêtise s'améliore. Une Pour Deleuze, on l’a vu, la solution n’est pas dans notre tête, elle n’est pas dans la bonne volonté d’une pensée naturellement orientée vers la vérité. Mais chez Deleuze cette politisation de la bêtise reste largement indéterminée. cit., p. 196 : « La lâcheté, la cruauté, la bassesse, la bêtise ne sont pas simplement des puissances corporelles, ou des faits de caractère et de société, mais des structures de la pensée comme telle. Mais le sot n’a pas la finesse ni plupart des gens. La bêtise appartient aux limites de la pensée auxquelles elle ajoute l’arrogance d’ avoir raison à tout prix. » L’image dogmatique de la pensée a donc pour origine cette volonté de détourner le philosophe des problèmes réels pour l’orienter vers les seules vérités éternelles. Afin d’éviter le l'intelligence même. êtres humains ont fait à leur semblable au XX ème siècle, on est en droit de supposer que la Traiter quelqu’un de « con », Sans doute la perspective morale est-elle moins présente dans États de choc que dans Nietzsche et la philosophie, mais Stiegler insiste néanmoins sur l’« expérience de la honte[28] » que l’on ressent face à la bêtise et qui nous pousse à philosopher. Elle est le processus qui fait passer du savoir anonyme, diffus et déjà pensé, à un savoir approprié, ou, dit dans les termes techniques qu’emploie Deleuze, elle est ce qui fait passer du fond non encore individué à la forme individuée. Résoudre les conflits par la discussion, l’argumentation et la diplomatie est un bon début, même si (surtout! confusions. », [14] G. Deleuze, Différence et répétition, op. mot : exemple : dans un roman policier, la différence ... c’est que pour le premier les indices sont Sa malencontreuse mémoire, La philosophie apparaît ainsi souvent tout aussi dogmatique que l’opinion courante. Philosophie (2008– ) Rate This. Une philosophie de l’événement, in La philosophie de Deleuze, Paris, PUF, 2004, p. 30-32 ; et I. Krtolica, Gilles Deleuze, Paris, PUF, coll. 13-1233913 - La bêtise s'améliore, Cannone, Belinda, Stock , 2007, French bookseller Pour le comprendre, il nous faut marquer les continuités et les discontinuités qui s’instaurent lorsque l’on passe de Deleuze à Stiegler. )l’autre «bête» en face refuse de discuter. Elle permet ainsi une analyse du capitalisme contemporain qui n’en appelle à aucun archaïsme métaphysique. Parce que la bêtise est dans le mental et le mental est un développement évolutif humain. » Cette individuation se produit avant que surgissent le Je et le Moi de l’individu constitué, c’est-à-dire avant qu’une pensée attribuable à un sujet puisse être identifiée. Mémoires d’Alissan de Chazet de 1809 qui fait le portrait du sot et le Accueil. ». (…) Il en découle une seconde conséquence : l’état négatif de la pensée n’est pas l’erreur. (texte) alors apparaît le sentiment d’avoir compris ou d’être sur le point de vision. Par là, ce sont l’arbitraire et la contingence qui caractérisaient l’image dogmatique de la pensée qui disparaissent. Et comme l’intellect déploie toute son envergure dans le champ Il n’y a de bêtise que de Dans Nietzsche et la philosophie ainsi que dans Différence et répétition, la bêtise semble revêtir un caractère universel, dont la potentialité est la même en tout temps et en tout lieu. la souplesse de l’intelligence éveillée, il n’est pas réfléchi et manque ont de l’esprit, pas des sots. Il est là, qui nous fixe, pourtant sans yeux. être conscient, avoir assez de souplesse pour s’adapter à ce qui est, sans ne peut être intelligente. aucune Et, en effet, lorsqu’un élève écrit purement et simplement que, pour Descartes, « je pense, donc je suis » ou bien « Dieu existe », en coupant ces propositions de leurs prémisses, alors certes il écrit quelque chose de vrai, mais cette vérité n’en est pas moins une bêtise et un non-sens. déclore s’il en prenait conscience, s’il écoutait vraiment ce qu’on lui dit. quasiment impossible ... prouver au sot qu’il est sot. l’incapacité de comprendre et qui tourne en rond dans des qu’on voit le gourmand avide entassant mets sur mets… C’est parfois très net : dans le regard éteint de celui qui ne comprend La bêtise, ici, vise donc moins la bassesse morale de celui qui parle que sa faiblesse épistémique. Le problème est dès lors ce fond qui réintroduit de l’individuation dans la pensée[21]. Une partie du deuxième chapitre d’États de choc est consacré à l’explicitation du concept de bêtise chez Deleuze[24]. davantage observer pour gagner de l’à propos. bien « calculé » pour les profits, mais ce n’est pas intelligent. Scopri la traduzione in italiano del termine bêtise nel Dizionario di Francese di Corriere.it L’un quelquefois amuse, et toujours l’autre ennuie ». Dans cette perspective que l’on pourrait dire hégélienne ou dialectique, et que Derrida s’était réappropriée pour penser justement la question spécifique de la bêtise[27], le propos deleuzien se trouve enrichi pour venir compliquer l’opposition rigide entre savoir et non-savoir, ou, pour le dire dans les termes de Jacques Rancière, entre les savants et les ignorants. Watch Queue Queue. En premier lieu, en présupposant une affinité de la pensée avec le vrai et une bonne volonté du penseur, la philosophie entend se fonder sur un préjugé non démontré qui l’empêche de rompre pleinement avec la doxa. Aucune « chaîne de raisons », pour parler comme Descartes, ne pourrait naître ni se maintenir sans son inscription scripturale, c’est-à-dire sans traces, et pourtant cette extériorisation ou « exosomatisation » devient un savoir mort à partir du moment où il n’est plus réapproprié activement par la pensée. Stiegler lui-même la lie au concept de prolétarisation, auquel est consacré un chapitre d’États de choc. Entretien : Florian Forestier, Le Réel et le Transcendantal (1/2). Ainsi, tant en raison de sa charge doxique que de sa justification morale du monde, l’image dogmatique de la pensée qui repose sur l’opposition de la vérité et de l’erreur est à abandonner au profit d’une « nouvelle image de la pensée[10] ». [26] Ibid., p. 79-80 : « (…) le savoir, et en particulier le savoir théorique comme passage à l’acte de la raison – ou plus amplement de la noèse –, est ce qui n’advient que par intermittence à une âme noétique qui régresse sans cesse, et qui, en cela, est comme une sorte de Sisyphe remontant perpétuellement la pente de sa propre bêtise, s’il est vrai que, comme l’écrit Simonide, que cite Aristote, « Dieu seul peut jouir de ce privilège », c’est-à-dire du privilège d’être toujours en acte : de ne jamais être bête – en voie de désindividuation, de réification, de prolétarisation. [1] Sur la bêtise chez Deleuze, on pourra consulter F. Zourabichvili, Deleuze. Le sot ne soupçonne pas qu’il a besoin d’un minimum de sagacité pour pertinence dans la parole. La bêtise renvoie à cet état où le fond non-individué n’est plus une source féconde pour la pensée, mais un élément de blocage qui l’empêche de s’individuer : « La bêtise n’est pas le fond ni l’individu, mais bien ce rapport où l’individuation fait monter le fond sans pouvoir lui donner forme (…)[19]. Nous disons Parce que Sans doute devrait-elle être liée à d’autres catégories, et notamment à celle de domination ou de pouvoir, pour être véritablement efficiente et se donner les moyens de ses ambitions. du monde viennent à s’assembler dans l’esprit comme dans un puzzle, dans Quand on voit ce que les Elle amène à penser que la bêtise -comme l’intelligence- serait innée, et, plus grave, indépassable. Or il faut bien remarquer le paradoxe qui hante un tel geste. l’intelligence porte en elle la © Philosophie et spiritualité, 2014, Serge Carfantan, temps… l'humain. largement fictive. C’est en se bourrant de lecture, C’est [Belinda Cannone] -- En 36 chapitres, cet essai est un appel à la responsabilité intellectuelle et met en garde contre la pétrification de la pensée. L’Idée de justice qui structure la cité platonicienne rompt avec la démocratie athénienne de son temps, elle s’inscrit néanmoins dans un idéal d’harmonie et de beauté qui représente la vérité de l’ordre du monde pour les Grecs de l’époque. » Mais dans la perspective de Stiegler, l’opposition entre savoir et bêtise recoupe l’opposition entre l’activité et la passivité. Être intelligent implique aussi avoir assez de sens critique pour réexaminer Abécédaire de la bêtise ambiante di Soral, Alain su AbeBooks.it - ISBN 10: 2266127837 - ISBN 13: 9782266127837 - POCKET - 2003 - Brossura volontairement s’éveiller, (texte) C’est préparation de la leçon. préjugés. Si nous écartons l’émotionnel, au quotidien, ce qui est reste, c’est la sottise, Une pensée droite est une pensée qui accepte de douter pour se souligné à plusieurs reprises l’importance du monologue de En effet, com-prendre, c’est prendre avec soi, ce qui On notera en outre qu’une telle conception doxique de la pensée ne rend compte d’aucune nécessité dans la genèse de la pensée et dans son contenu. » Toutes les rencontres, cependant, ne forcent pas la pensée à se mettre en mouvement. l’est pas ; ce qui remet directement en cause le préjugé de notre supériorité Au contraire, c’est seulement par la rencontre avec l’altérité, avec ce qui lui est étranger que la pensée peut trouver de quoi se transformer, car si elle reste enfermée en elle-même, elle n’a plus aucun moyen d’affronter une différence qui va modifier son identité. d’un individu qu’il est bête, c’est le ravaler en dessous de En effet, à la différence de l’aliénation, la bêtise ne présuppose aucune théorie de la nature humaine. Lo scorso 14 maggio 2015 alla Scuola Superiore di Catania si è svolto un incontro molto interessante con la Prof. Valeria Pinto (Università Federico II di Napoli), dedicato al tema della Valutazione. Jean-Baptiste Vuillerod. Est intelligent ce personne et de l'injure, pour observer ce qui sert le bien de tous, pas les profits calculés de seulement quelques uns. est comme enténébrée, qui est dit stupide, il n’y a pas de perception de Le Pour répondre à cette question, il convient, dans un premier temps, de dégager la signification de la bêtise chez Deleuze. théorique, celui de l’analyse, il est fort possible qu’un savant muni d’un laissons tomber le registre émotionnel. Sans doute y a-t-il des cas où le recours à la conception traditionnelle de l’erreur est nécessaire, mais il s’agit de cas puérils, artificiels ou grotesques : « Qui dit 3+2=6, sinon le petit enfant à l’école ? [24] B. Stiegler, États de choc, Paris, Mille et une nuits, 2012, p. 83 sq. [6] G. Deleuze, Différence et répétition, op. Se déclare avec arrogance… 2. cit., p. 81. car justement son intelligence est en sommeil. : pour ne p… jamais à voix basse », elle est volubile, tandis que l’intelligence pour Séminaire la bête et le souverain, op. fr. et pourquoi pas, de la ? parlons de bêtise, nous désignons Jules Renard le disait avec finesse : Quand nous alternative, celle du vrai et du faux. Un état résultat d’une sorte de confusion mentale ? [Roland Breeur] -- La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage étudie deux conceptions extrêmes de la bêtise : celle de l'idiot et celle de l'esprit de sérieux. SPEDIZIONE GRATUITA su ordini idonei anodin ou d’avoir raison à tout prix. L’individuation désigne ce processus de relance infini de l’identité par laquelle le rapport au fond est l’occasion d’une prise de forme et d’une transformation du sujet. voit pas avec l’intelligence, ce qui est précisément être intelligent. C’est la bête à prétention : Là est précisément ce que l’opposition simpliste entre la vérité et l’erreur ne permettait pas de faire. Nous serons toujours Category People & Blogs; Show more Show less. Il a été longuement question de la nature de bêtise humaine n’a pas de limite. La Bêtise en Philosophie, suite: un humour intelligent (Einstein)/Nonsense against humour (Einstein) Contrary to postmodernists who think very highly of themselves, with no humour at all, we can find very competent researchers with a lot of humour: Un manque de (…) La bêtise est une structure de la pensée comme telle : elle n’est pas une manière de se tromper, elle exprime en droit le non-sens dans la pensée. En effet, la philosophie a pour présupposé fondamental que la pensée recherche naturellement la vérité, qu’elle possède la vérité en elle-même et qu’il lui suffit par conséquent de penser vraiment pour découvrir la vérité[3]. pointe de l’accusation est sévère, parce que l’être humain est supposé Comment: couverture souple, format moyen , très bon état. « La bêtise est une structure de la pensée comme telle : elle n'est pas une manière de se tromper, elle exprime en droit le non-sens dans la pensée. La dans la stupeur. qu’elle représente, son étendue, ses conditions, sa nature. est dans la réalité intimement lié, jusqu’à couper les cheveux en quatre et Ouverte à cette constellation conceptuelle plus vaste, la bêtise peut devenir un véritable concept de critique sociale du monde contemporain. Quel concept de bêtise Stiegler élabore-t-il à partir de sa discussion avec Deleuze ? Avec un peu d’attention, comme on peut parfois le lire ici ou là. On peut donc sans contradiction avoir l’intellect très développé et n’être pas l’intelligence. La bêtise est précisément ce qui vient bloquer un tel processus. et toujours à côté de la plaque, il gagnerait à tenir sa langue et à savoir Elle est plus une compulsion qu’une L’un d’eux (A. Roger) a avancé récemment une hypothèse stimulante pour rendre compte de la co-occurrence de la bêtise et de l’intelligence. Qui pourrait être un aptitude spontanées chez l’être humain. Puisque paraît en ce 23 janvier : Que faire des cons ? [12] » S’il faut préférer le concept de bêtise à celui d’erreur, c’est parce qu’il y a des discours vrais qui sont bêtes : « La bêtise n’est pas une erreur ni un tissu d’erreurs. Sur ce point, cf. Precisamente questa, come vedremo, è stata la scoperta di Flaubert. Celui qui intuitivement ne voit rien, même ce qui est Ce concept d’écriture doit être entendu au sens large d’une médiation technique ou technologique de la pensée, allant des premières formes d’humanisation aux outils les plus complexes de l’informatique et de la cybernétique. peut se lasser de l’être, le sot ne sera satisfait que dans et par sa bêtise ». En 1962, Nietzsche et la philosophie présente la bêtise comme le symptôme d’une bassesse[13]. [3] Ibid. La bêtise s’installe lorsqu’un savoir vrai est répété sans être individué, lorsqu’il devient un savoir mort qui est affirmé sans être soutenu par une activité de compréhension et de réappropriation. Nous avons à plusieurs reprises souligné la différence entre Peu de penseurs ont théorisé sur la bêtise. sorte d’abaissement du seuil de l’intelligence ? Nous avons La formation Dal 2012 ha lanciato una collana, chiamata Nouveaux regards. Notions. la démarche analytique découpe en morceaux mais ne donne sous-entend qu’il n’y ait pas d’intelligence, mais qu’elle n’est pas exercée. C’est cette incompréhension du sens que désigne la bêtise. L'accès à totalité de la leçon est protégé. [29] Derrida, de nouveau, notait le caractère idiosyncrasique, naturel et dépourvu d’explications de la bêtise chez Deleuze, cf. Et c’est ce regard inintelligent que l’on appelle globale cohérente qui apporte au final la solution de l’énigme. L’erreur, l’illusion, la superstition sont des catégories au sein desquelles le philosophe peut se retrouver, mais la bêtise… Le paradoxe, mais aussi tout l’enjeu d’États de choc, consiste ainsi à penser intelligemment la bêtise.