SHARE. Si vous relisez la bible, vous y verrez que Dieu est amour et pardon, comme Mother dans le film. Un thriller sud-coréen à l’histoire déroutante et au sujet universel. Quelque temps plus tard, son ouvrage est publié et rencontre le succès. Malgré les avertissements sur l’évier, le Déluge survient. https://oblikon.net/analyses/mother-explications-du-film-et-de-la-fin L’histoire : Soo-hyun, jeune agent des services secrets sud-coréen, se lance à la poursuite du tueur en série qui a tué sa fiancée alors enceinte, avec en tête un plan de vengeance aussi diabolique que l’est le criminel avec ses victimes. En la posant sur un socle, les pièces de la maison se restaurent et dévoilent une nouvelle femme. (Eh oui ! Pas besoin d’être croyant pour percevoir les symboliques bibliques. Ou plutôt de décryptage car le long-métrage demeure au final bien trop dense (dans ses thématiques par exemple) que pour se risquer à une explication catégorique. Même si cela paraît niais, ce cristal / cet amour représente un espoir (vain ?) Un groupe de clandestins arrive en Corée en container. Je crois que les trois interprétations que tu as citées sont celles qui ressortent le plus. Palmarès Devenir Réalisateur Film Festival, The call sur Netflix : explication de la fin, The Mandalorian Saison 2 : Explication et analyse de la série, Mon inconnue d'Hugo Gélin: analyse du film, Au revoir là-haut d'Albert Dupontel: analyse et explications, (500) days of Summer de Marc Webb: analyse et explications, Analyse de Little Joe par Jessica Hausner, Classements des films de Christopher Nolan : les meilleurs, les plus complexes, les mieux notés, Tenet : théories et explications du film de Christopher Nolan, The Old Guard : explication de la fin du film Netflix avec Charlize Theron, Umbrella Academy : explications de la fin, analyse de la série Netflix et théories pour la suite, Meilleures séries de 2020 sur Netflix et en streaming, Timeless : Rittenhouse, explication de la série et de sa fin, Annecy 2020: The Shaman Sorceress de Jae Huun Ahn (Corée du Sud). Pour Lui, c'est la délivrance. Page 3 : Une métaphore sur le monde et l'humanité Mother a beaucoup plus de mal avec l'intrusion de ces inconnus au comportement parfois étrange, qui brisent notamment le cristal "porte bonheur" présent dans le bureau de l'auteur. _ un poète qui sèche pendant longtemps dans le film, stérilité que l’on peut relier à des réticences à être père, comme s’il n’assumait pas complètement les responsabilités que cela implique. Concrètement, que se passe-t-il ? Réalisé par Grant Sputore, le film bénéficie d'un casting talentueux avec la jeune Clara Rugaard-Larsen, Hilary Swank et même Rose Byrne pour la voix du robot "Mother" / Mère. Lorsque Dieu bannit Adam et Eve du jardin d’Eden, il voue Adam à une vie rude pour gagner son pain (peut-être est-ce pour cela que celui-ci est très souvent pris de quintes de toux dans le film) et Eve à un accouchement dans la douleur, d’où la vision d’un sexe féminin en sang. Quand un Homme la drague, il lui propose directement de sortir de la maison, « faire un tour » hors de leur relation. Actualités 11.12.2020 à 17h02. Souvent destiné un public jeune, le cinéma coréen traite aussi de grands sujets de société et produit des films dur comme l'incontournable Il serait très intéressant de pouvoir avoir une discussion avec le réalisateur car toute hypothèse est viable …. Il survit à l’incendie sans une égratignure, car le feu est son élément. C’est seulement après que les deux autres lectures (la nature et l’artiste) me sont venues et je les trouve tout à fait crédible. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Je trouve que tout s’imbrique dans le sens où l’on peut relier les différents personnages. Puis Caïn tue Abel, laissant une marque sanglante (celle du premier meurtre, donc du péché) sur le sol. J’en parle d’ailleurs plus longuement dans ma critique. Il y a un côté très sectaire autour du poète (Fanatisme) plus que religieux. Le réalisateur précise également que “Mother” ne peut être avec un être humain lambda, se qui peut laisser planer le doute si “le Poète” est DIEU ou le DIABLE, J’y vois pour ma part un paralellèle très clair avec la Bible, le fruit défendu, Cain et Abel, l’apocalypse, etc … Mother est une telle allégorie de la vie que Aronofsky voit dieu/l’artiste en une seule personne et pense le processus créatif comme la construction complète d’un monde. L’artiste ne controle plus son oeuvre! Le cristal pourrait être les souvenirs du créateurs qu’il garde dans son jardin secret de chambre. . Si certains messages s’avèrent assez limpides, le cinéaste les surlignant en permanence, d’autres se révèlent en revanche plutôt confus, donnant l’impression d’être introduits sans véritable raison. Watch Korean Drama genre from around the world subbed in over 100 different languages Tout au long du film, les intervenants vont contribuer à sa destruction, s’appropriant les lieux, souillant les murs, cassant des objets, se rendant dans des endroits interdits… Plus ils sont nombreux, plus les comportements sont intolérables, et plus les dégâts sont importants. J’ai adoré J’ai trouvé ça plutôt cohérent, même si je n’ai pas encore trouvé d’explication sur la poudre jaune et sur le truc ensanglanté qui finit dans la chasse d’eau des toilettes. Comme si, trop habitué à les utiliser, Darren Aronofsky s’était laissé aller à du recyclage. Les excès s’accumulent en ce personnage animé d’un amour indéfectible et exclusif pour un fils qu’elle maintient en état de dépendance totale (elle pense pour lui … L’URL a été copîé LIKE SAVE PRINT. Mais il fait tout ce mal sans vraiment le faire exprès : il tente quand même à tout moment de la rassurer, n’est jamais rude avec elle. Le monde a la capacité de retourner à l’état primitif. On lui prend le fils qu’elle a pour le sacrifier, comme un agneau. On se retrouve du coup devant un film, certes prenant, mais terriblement confus. Les invités surprise qui s’invitent dans la vie de l’artiste me semblent être des éléments croissants et chaotiques de la vraie vie exterieure qui envahissent la paisible structure mentale (la maison) de Lui. Ma critique sera en ligne la semaine prochaine et si cela te convient, je mettrai un lien vers ton article pour les personnes qui souhaitent une analyse plus détaillée . Comme s’il était dépassé (critique de Dieu face à la situation de la planète), comme l’artiste qui est dépassé par son oeuvre. D'autres pistes de réflexion ? Et je tiens également à préciser que pour moi, le regard biblique qu’a le film a été très, TRÈS marqué. ), Dieu fait ce qu’il peut avec ses valeurs, il finit par causer la fin du Monde, mais il est capable, malgré tous ses stigmates, de recréer à chaque fois un nouveau cycle, comme notre ami Darrel qui recrée un nouveau film à chaque fois, même si c’est éprouvant. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Il demande une dernière chose à Mother, son amour et c’est cet amour qui permet d’effacer/oublier toutes les violence passées. Et n'oubliez pas de réagir en commentaires. Excellent article et excellente analyse ! Certes, individuellement, il s’agit de thématiques relativement riches mais leur association dans ce film manque, à mon sens, cruellement de cohérence et de pertinence. Très bonne Analyse. Je me permets néanmoins d’ajouter mon grain de sel. ( Déconnexion /  Il y a d’ailleurs un vrai parallèle à faire entre les réactions de la maison aux épreuves de MOTHER et les catastrophes naturelles qui affectent notre monde. Nous vous proposons ci-dessous une analyse complète du film et de ses nombreux thèmes et messages cachés. Avec le recul, il est toutefois possible de dégager certaines pistes de réflexion permettant de mieux appréhender l’ensemble et, pourquoi pas, de tenter de comprendre ce que le réalisateur américain a voulu nous dire. World War Z, c’est peut-être la prochaine guerre mondiale. Avec la symbolique finale : pour qu’il puisse reconstruire, il lui arrache le cœur, l’achevant. En effet, “le Poète” garde caché les enfers (la cave) à “Mother” alors que lui en a connaissance. Un couple voit sa relation remise en question par l'arrivée d'invités imprévus, perturbant leur tranquillité. Ce film raconte l’histoire de Na-Yeong, une fille dont la mère, tenante d’un bain public, jure et crache partout et dont le père ne fout rien d’autre que dilapider l’argent que la famille gagne durement. Quand au film en général les critiques faites par l’article sont plutôt satisfaisante. . Si les pistes vous inspirent il y a encore des fils à tirer…. Trois ans après le "blockbuster" religieux Noé, Darren Aronofsky est de retour avec un film plus personnel, Mother!, porté par une sacré brochette de comédiens : Jennifer Lawrence et Javier Bardem dans les rôles principaux, mais aussi Ed Harris, Michelle Pfeiffer, Brian et Domhnall Gleeson et Kristen Wiig. Alors que c’est moins le cas pour l’approche biblique ou la notion de création, qui ne semblent être utilisées ici que pour brouiller maladroitement les pistes. On en avait déjà un peu discuté mais je suis tout à fait d’accord avec toi, l’ensemble manque aussi selon moi de cohérence et de subtilité. Dans le même temps, Mother commence à ressentir des choses bizarres, comme des étourdissements, et une fissure ensanglantée plutôt étrange apparait sur le plancher. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Le cristal donne cet espoir. Sur le fond, on pense surtout au propos abstrait et allégorique de The Fountain. Effectivement très bon commentaire de la part de tous, et le film apporte vraiment de bon débat, les cerveaux chauffent, et c’est ca le principale. Même si j’ai apprécié certains aspects du film, je le trouve aussi extrêmement fourre-tout. A chaque maux de cœur, elle ingurgite le mélange comme pour se redonner un coup de fouet, un regain de vitalité, elle qui donne tant sans retour. Aimer un artiste, comme lui, est destructeur. C’est comme pour la tour de Babel, ou chacun défend sa langue, alors qu’au final, on raconte tous la même chose, mais dans sa propre langue.. On ne fera jamais mieux que la fondation d’une chose, qui ensuite se perd dans la démultiplication, la consommation, ou la déformation de cette origine. ( Déconnexion /  : Explications du film de Darren Aronofsky, La parole à l'une de nos lectrice, et psychologue, Critique de Gatsby le Magnifique de Baz Luhrmann. Page 2 : La création et la religion La deuxième interprétation est celle d’un éveil à la sexualité/la luxure pour Mother. Dernière réalisation en date de Darren Aronofsky, à qui lon doit notamment les excellents Requiem for a Dream, The Wrestler ou encore Black Swan, Mother ! Son film est sorti en salles depuis le mecredi 5 juin. Je pense que la bible, certain récit de la mythologie, ou même de simple histoire de couple actuel, ne raconte pas une histoire, mais plutôt un “mécanisme” commun à toute les histoires de l’humanité, ou à toute l’imagination que l’on pourrait avoir en créant une histoire. La symbolique de la maison qui brûle, et marque grièvement Mother en égratignant à peine le Poète, montre les séquelles qu’a laissé cette relation sur Mother. Comme un écrivain plus préoccupé par le regard de ses lecteurs que par son oeuvre. Je pense que Lawrence est mère nature/l’inspiration, et que de même ces deux facettes ne peuvent vivre l’une sans l’autre. Si Darren Aronofsky est connu pour user abondamment de symboles et autres métaphores dans ses films, Mother ! Cinéma Coréen, une liste de films par Zoreilfilm : Synopsis : Une veuve élève seule Do-joon, son fils unique, qui est sa seule raison d'être. Changer ). Très belle analyse! Suffisamment d’ailleurs que pour me donner envie de lui consacrer un article entier d’interprétation. Vous avez d'autres explications ? Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Le film s’ouvre par les plans d’une personne (probablement une femme) en train de brûler, puis par la pose d’une pierre précieuse sur un socle. Une thématique omniprésente représentée de différentes façons dans le film : la création artistique (rédaction d’un ouvrage), la création d’une vie (naissance d’un enfant), la création matérielle (construction d’une maison)… Plus que la création en elle-même, le réalisateur s’intéresse ici surtout à ses conséquences sur son créateur et sur les personnes qui l’entourent. L’enfant conçus étant bien une personnification de Jésus, j’avais peux de doutes sur la personne de Marie dans le rôle de “Mother”. Lui (Javier Bardem) est auteur, un poète reconnu et en grande difficulté pour poursuivre son travail d'écriture. C’est l’histoire d’un père de famille qui se fait kidnapper dans les années 80 et relâché 15 ans plus tard, sans explication. Impossible de le dire avec certitude malheureusement, mais quand on connaît la propension de Darren Aronofsky à traiter des troubles psychologiques dans ses films, on peut se dire que l’idée n’est pas complètement farfelue. est un thriller horrifique particulièrement clivant et opaque. Jusqu’où une mère peut aller pour protéger son enfant ? Mais 3e thème : « Relation destructrice » ! “She’s given us life on this planet. Pour ma part, je trouve justement que certains niveaux de lecture manquent de sens quand on les associe. Bonjour ! La critique cinéma, c’est un métier ! Une revisite de la Bible, en humanisant Dieu en créateur/poète tourmenté qui n’arrive pas à contrôler les hommes qu’il a lui-même créé, par trop plein de compassion ou abus de mégalomanie… Ca me semble être un film très clair et très cohérent ! _ il n’est pas capable de protéger son oeuvre ou sa création de toutes ses créatures qui entrent dans son monde, avec sa bénédiction, car il n’arrive pas à dépasser une compassion qui en devient risible (il n’a aucune réaction négative à la mort de son fils). Elle, est l’Inspiration qui construit un monde protecteur (la maison) pour Lui, l’artiste créateur. Bonne lecture ! Se poser des questions n’a jamais empêché d’apprécier toutes les composantes d’un film. Ou plutôt de décryptage car le long-métrage demeure au final bien trop dense (dans ses thématiques par exemple) que pour se risquer à une explication catégorique. C’est tout l’intérêt du billet. Page 1 : Résumé rapide du film (ci-dessous) Mother film coréen de Bong Joon-ho Incipit : une femme, la cinquantaine, sérieuse, concentrée, dans une grande prairie de hautes herbes, une femme qui vacille, ou qui esquisse un pas de danse, on ne sait… Au fil du film, chaque bon moment de leur relation régénère la maison. Le soufre est un des principaux éléments nécessaire à la création de la vie. Si tu veux développer, n’hésite pas en tout cas ! On se rend compte qu’on détruit la planète mais on agit pas pour autant et le cycle destruction etc revient sans arrêt. Intérêt croissant pour les films coréens après la victoire de «Parasite» aux Oscars. Comme si il avait écrit une histoire absolu, ou écrit une résolution d’une équation mathématique parfaite (à la Pi). Tout repart bien sûr très vite en vrille, avec l'arrivée de la famille du défunt, puis celle de fans de l'artiste. On voit aussi “Lui” complétement déboussolé lorsque le cristal est détruit. Bien sûr, il est nécessaire qu’une œuvre, quelle qu’elle soit, puisse conserver une certaine ambiguïté, mais il me paraît tout de même indispensable qu’elle puisse également offrir des clés d’interprétation viables pour être appréciées. Vous dites que vous ne comprenez pas pourquoi la tache de sang formée sur le sol à la suite du meurtre d’Abel prendrait la forme d’un vagin. Mais comme tu l’as dit, le film mérite qu’on s’y attarde même s’il n’est pas exempt de défauts. Jennifer Lawrence est sa muse du moment. Voilà. L’EXPLICATION. Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Ils font l'amour. Vos analyses sont passionnantes. Le film démarre plus précisément par les plans du visage d'une femme qui brûle, et par la pose d'un cristal sur un socle qui entraîne la restauration des différentes pièces d'une maison en cendres, comme si elles n'avaient pas été en feu. La Corée du Sud est un grand producteur de Cinema et ses films remportent des succès internationaux comme la récente Palme d'Or de Cannes remportée par le film Parasite. Lui récupère le sang de cette dernière et en retire un cristal, qu'il place sur son support. Si LUI trouve dans cette arrivée une véritable bouffée d’oxygène, MOTHER est au contraire perturbée par leur intrusion. Il a été présenté en compétition dans la sélection Un certain regard au Festival de Cannes . La notion du pardon par exemple, de la famille, on les retrouve partout, et en chaque époque, et dans chaque peuple, l’homme se bat surtout sur les formes, ou la manière dont on les pratiques, mais dans le fond, on est tous semblable, et ont fonctionnent tous sur le même schéma. Je développe : La vie tranquille et la solitude sont interrompus lorsqu'un couple d'étrangers, "L'homme" et "La femme", débarque et s'installe dans leur maison. Effectivement, une fois la pierre brisée, le couple est chassé de la pièce et son accès est condamné. – Analyse et tentative d’explication, En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées. Quand le Poète laisse rentrer les autres dans la maison, le réal nous fait beaucoup ressentir l’invasion de l’espace privé de Mother, et sa perte de contrôle, sensations qui inondent tout le film : c’est le Poète qui délaisse leur relation (dès que la reconnaissance des autres le flatte), sans tenir compte de la détresse de Mother. Cela pourrai éventuellement signifier que nous les hommes, nous nous rendons compte qu’on detruit la nature (construction d’immeuble, destruction de forêt etc) mais qu’on agit pas. C’est ambitieux, certes, mais l’ensemble manque cruellement de cohérence. Surtout l’emballement démesuré de la fin, dont je n’avais pas compris la volonté du réal. Dans le film, On peut aussi voir un aspect diabolique dans “le Poète”. « Ils nous tuent dans le commerce, vous savez, puis ils remportent l’Oscar pour un film flippant ! Elle met beaucoup de temps à la construire, seule d’ailleurs, par amour. (ou alors, comme un réalisateur…) J’ai du mal à comprendre comment on peut trouver que ça s’imbrique mais pourquoi pas. Rapidement, leur vie tranquille est interrompue par l’arrivée d’un vieux couple, L’HOMME (Ed Harris) et LA FEMME (Michelle Pfeiffer). Or, Mother ! La première est tirée de la Genèse (premier livre de l’Ancien Testament dans la Bible). Mother ou Mère au Québec (hangeul : 마더 ; RR : Madeo) est un film dramatique sud-coréen écrit et réalisé par Bong Joon-ho, sorti en 2009. Je suis d’accord avec vous sur le fait que le film exprime peut-être trop de choses en même temps et pas forcément de la bonne manière. L’EXPLICATION. Il est à la fois mégalo, il a du mal à s’occuper de sa femme (Mère Nature) et même de son fils. Mother tombe enceinte et Lui retrouve son inspiration. Les choses ne vont pas en s'arrangeant lorsque leurs deux films débarquent et que l'un deux tue accidentellement l'autre lors d'un conflit lié à leur héritage. Je comprends ce que tu veux dire, et c’est d’autant plus vrai dès que les personnages ont une dimension métaphorique. Ce pourrait aussi être la liaison de la luxure (ou de la sexualité) qui est un péché, avec la vie et sa création, car Mother EST la vie comme le dit Javier Barden dans la scène finale. Les thématiques étant nombreuses, et le propos relativement complexe, plusieurs niveaux de lecture peuvent être dégagés. Un point déjà souligné plus tôt par LA FEMME quand elle déclare à MOTHER qu’une mère donne tout à ses enfants mais que ce n’est jamais suffisant. Si, comme le dit le réalisateur, “Mother” est mère nature, dans se cas j’aurais une théorie sur la fameuse poudre que “Mother” boit. On revient à Hobbes et son l’homme est un zombie pour l’homme.Dans ce monde, l’enfer ne vient pas de l’espace (cf Skyline).Elle vient de l’autre qui n’est ni le Nazi (cf Inglourious basterds) ou le Nord-Coréen mais le semblable. Une liste des meilleurs films Coréens que j'ai pu voir à l'heure actuel . C’est presque pour moi, une histoire, qui les vaut toute, un anneau pour les gouverner tous, le un, qui contient le tout, et se divise par le reflet de ce que les gens vont vouloir y greffer dessus, mais toujours avec la fondation d’origine. Il n’a pas d’amour. Je trouve juste dommage que le tout ne soit pas très subtile, le film aurait peut-être gagné en qualité. Durant leur passage, plusieurs événements surviennent : la pierre précieuse est détruite, leurs fils rappliquent et s’entretuent, une cérémonie d’adieu a lieu dans la maison en présence de nombreux invités, une fissure ensanglantée apparaît dans le plancher, MOTHER semble souffrir d’un mal grandissant… Après leur départ, MOTHER et LUI font l’amour et la jeune femme tombe enceinte. Sa compassion dépasse toujours sa colère. En effet, la question de la fécondation (qui devrait être le summum de la pureté) qui s’accomplie dans un acte de luxure est très présente dans l’étonnement philosophique ou même artistique. Doctor Who Saison 9 Episode 1 : EXTERMINATE ! au milieu de la destruction. Tout d’abord merci pour la critique, Un jour le père disparait et la fille pense qu’il est allé voir son beau frère sur son île natale […] On a l’impression qu’il est satisfait de la situation alors que clairement tout vas mal. est un film qui mérite vraiment le coup d’œil. J’étais passé à côté du thème « cycle de la vie » à la sauce biblique, ça me connecte les derniers éléments ! Elle boit le mélange jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte : la vie est crée ! À son ouverture, ils sont tous retrouvés morts sauf un qui s'enfuit. Oui exact! En poursuivant la réflexion, on peut également effectuer un parallèle entre la mort du bébé dans le film (le fils de LUI, donc le fils de Dieu), tué et mangé par les hommes, et la mort de Jésus dans la Bible (prenez, mangez, ceci est mon corps). Comme toujours, avant de plonger dans le cœur du récit, il me paraît d’abord important de rappeler tout le déroulé des événements afin de bien comprendre ce qui se joue sous nos yeux. repousse encore un peu plus les limites puisque le long-métrage n’est finalement rien d’autre qu’une gigantesque allégorie. J’ai donc continué avec cette interprétation tout le long du film en essayant de faire des liens avec chaque action (même si certaines restent inexpliquées – comme le liquide jaune). La plus importante d’entre elles étant peut-être le liquide jaune que prend MOTHER pour calmer ce qui semble être des crises de panique. Le fait qu’il laisse les vices rentrer dans la maison, s’en délecte. . D’ailleurs, MOTHER le cerne très bien à la fin du film en déclarant qu’il ne l’aime pas vraiment, il aime le fait qu’elle l’aime. Les scènes chaotiques qui vont crescendo procèdent à l’instar d’un cauchemar dans lequel l’héroïne semble assister impuissante l’oeuvre de destruction alors qu’en réalité, non seulement il y a une part d’elle-même même dans chacun des personnages mais, en plus, elle peut reprendre le contrôle si sa conscience reprend le dessus. C’est systématique. En deux films, "The Chaser" (2008) et "The Murderer" (2011), Kwak Do-Wong est devenu une valeur sûre du cinéma sud-coréen. Apocalypse ou pas, la Corée du Sud, dans sa version « ciné », ferait peur à Trump himself ! Bref, si l’on ajouté les autres lectures proposées… qui sont également des plus pertinentes , .. C’est une « Oeuvré » à l’image de l’ambition du réalisateur,.. Un peu trop ambitieuse dans doute… Trop fourre-tout… Et, franchement, beaucoup trop prévisible à mon sens à bien des égards. Et une fois le cristal des souvenirs ou de sa vie passée récupéré, une autre Inspration et une nouvelle oeuvre d’art l’attend et le cycle créatif recommence. Et quand on sait que le réalisateur et son actrice principale ont commencé une relation sur le plateau, on se dit que le jeu des poupées russes entre couple/Bible/création peut aller très loin ! L’interpretation de Adam, Eve, Cain et Abel est assez pertinente car elle suggere peut-etre que ce début d’humanité vient a la rencontre de l’univers créateur de Lui! Pour moi, les 3 interprétations s’imbriquent : le message biblique qui fait de Dieu le poète/créateur ultime qui ne parvient pas à contrôler les hommes qu’il a lui-même créé, à cause d’une trop grande compassion ou à cause d’une trop grande mégalomanie . Il a besoin de l’amour de “Mother”. Bonjour, merci pour cet article ! C’est elle qui a interdit à Adam et Eve d’aller dans le bureau. Au début je pensais qu’il fallait que je choisisse entre ces trois niveaux de lectures mais je pense de plus en plus qu’ils ne peuvent être séparé. D’ailleurs, d’autres spectateurs la partagent à ce que j’ai pu lire. Facebook Twitter Pinterest Linked in Tumblr Reddit Facebook Messenger Copy URL. Mother est en colère décide de brûler la maison. De plus, il y a un lien intéressant à faire entre l’influence de MOTHER sur LUI et celle de Jennifer Lawrence sur le réalisateur. Un couple sans enfant vis dans une grande maison isolée du reste de la civilisation. Elle y est d’ailleurs directement connectée et « ressent » son pouls. Synopsis Afin d'éviter l'extinction des êtres humains, un robot "La Mère" a été désigné afin de les éduquer. Je suis assez d’accord avec votre analyse. Cet article est 100% spoilers sur l’histoire et le déroulement de l’intrigue du film. Moi j’ai pas compris le truc bizarre plein de sang retrouvé dans les toilettes par Mother suite au passage de “Eve”.. Il faut aussi souligner que le réalisateur est en couple avec Jennifer Lawrence, ce film peut donc se voir comme un message personnel pour elle. Ainsi, dans le long-métrage, la forme d’idolâtrie à l’égard du personnage de Javier Bardem peut être perçue comme une critique du fanatisme dangereux de certains fans pour leur artiste préféré. A l’image de l’Homme tout bonnement. J’ai vu le film hier soir et je suis arrivé quasiment aux mêmes conclusion. . Avec Mother!, le cinéaste revient à un cinéma moins consensuel. Donc même si l’on a l’impression que “Le Poète” protège “Mother”, il protège ses intérêts et non la personne. Journalistes et fans débarquent pour le féliciter mais les choses dégénèrent, entraînant l’apparition des forces de l’ordre. Après, chacun est libre de vivre l’expérience qu’il souhaite. La destruction de la pierre, quant à elle, n’est rien d’autre qu’une symbolique du fruit défendu, à laquelle on pourrait d’ailleurs ajouter le bureau comme Jardin d’Eden (avec l’arbre du savoir). Comme tu le dis, Mother est une telle allégorie que le propos du réalisateur sur bon nombre de points reste très flou. Ainsi elle plaint Eve d’avoir perdu son fils alors que Eve est très très très antipathique avec elle. « Jésus ». ATTENTION ! demeure selon moi bien trop flou sur le fond, au contraire par exemple de sa forme qui séduit pratiquement de bout en bout. Article contenant des spoilers ! Un jour, une jeune femme est retrouvée morte et Do-joon est accusé de ce meurtre. Une veuve élève son fils unique Do-joon qui est sa seule raison dêtre.