Seul le prince de Talmont traverse la Loire avec 4 000 hommes pour s'emparer de Varades et assurer à l'armée une retraite vers la Bretagne en cas de défaite. Ils sont également tondus afin de pouvoir être reconnus s'ils devaient trahir leur promesse[90]. Dans des campagnes fraîchement et relativement converties de l'Ouest, le clergé est devenu majoritairement réfractaire avec l'obligation du serment constitutionnel, et après les brefs pontificaux condamnant la Constitution civile du clergé, en 1791. La saison, retardée par le confinement, restera très particulière et inégale, selon les territoires et les secteurs d’activité. Sapinaud manque lui-même d'être capturé et doit s'enfuir à cheval[235]. Le royalisme y semble peu profond, comme dans le Midi en 1791-1792, et les haines personnelles et locales jouent un rôle important, avec des oppositions entre communes voisines ; dans la majorité des cas, les soulèvements commencent par « des règlements de compte, des chasses aux révolutionnaires et le pillage ». Le 19 mars, les insurgés s'emparent sans difficulté de l'île de Noirmoutier[56]. Il s’agit alors essentiellement de Républicains, qui fuient la zone des combats, ou abandonnent les villes avant qu’elles soient attaquées par les Vendéens[318]. Le 17 octobre, 40 000 Vendéens se lancent à l'attaque de Cholet. Pendant cette période, plusieurs officiers de Charette sont tués, dont Couëtus[285], son second, Prudent Hervouët de La Robrie[284], le chef de sa cavalerie, et le chef de division François Pajot[286]. Professeur émérite à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne, ancien directeur de l'Institut d'histoire de la Révolution française, Michel Vovelle s'est également positionné contre la thèse du génocide. La conscription de 300 000 hommes, décidée par la Convention le 24 février 1793, achève d'exaspérer les paysans : ceux-ci prennent alors les armes. Collection des mémoires relatifs à la Révolution française, Volume 30, 1825, par Saint-Albin Berville, François Barrière, Dans sa forme adjectivale, « populicide » est employé dans le sens de quelque chose qui cause la ruine du peuple par Babeuf dans la phrase suivante : «. En représailles, Charette fait exécuter le 9 août les 100 à 300 prisonniers républicains détenus à Belleville[259]. 192 Vendéens ont été déportées, 166 ont été fusillées, 3 sont mort en camp d'internement auxquels il faut ajouter 30 victimes civiles et 46 jeunes mort en Allemagne alors qu'ils effectuaient le STO (Service du Travail Obligatoire). TV Vendee. Le 2 novembre, Charles d'Autichamp attaque avec 6 000 à 8 000 hommes un détachement républicain qui trouve refuge dans l'église de Nueil-les-Aubiers. Le 3 mai, le général Quétineau doit abandonner Bressuire, laissant derrière lui un riche dépôt de munitions et des prisonniers, parmi lesquels Louis de Lescure et Bernard de Marigny qui se joignent à l'armée[82]. Les survivants s'enfuient vers Laval, qu'ils traversent pour la troisième fois, dévorés par le typhus et la dysenterie, insultés par la population excédée. 1- Une « guerre » née des divisions politiques au sein de la Convention. Le 29 octobre, Suzannet, bien qu'à la tête de 3 000 hommes, est repoussé à Montaigu. Les pertes de cette journée sont difficiles à estimer. Dans le contexte du bicentenaire de 1789, puis de 1793, l'emploi du terme génocide est ainsi au centre d'un débat intense car il est un enjeu pour ceux qui veulent démontrer que « la révolution […] à toutes les époques et sous toutes les latitudes serait dévoreuse de libertés » »[415]. Le terme « génocide » est créé en 1944 par Raphaël Lemkin, professeur de droit américain d'origine juive polonaise, afin de tenter de définir les crimes d'extermination commis par l’Empire ottoman et le mouvement Jeune Turcs à l'encontre des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale et les massacres d'Assyriens en Irak en 1933, puis par extension aux crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis contre les peuples juif et tzigane durant la Seconde Guerre mondiale. Cependant, des historiens ont avancé les chiffres de 140000 à 170000 morts côté vendéen, dus aux batailles et aux massacres, mais aussi à la malnutrition ou ... Début historique de la guerre de Vendée. Le 26 décembre, le Directoire lui donne le commandement de l'Armée de l'Ouest, de l'Armée des côtes de Brest et de l'Armée des côtes de Cherbourg qui fusionnent pour former l'Armée des côtes de l'Océan[275],[272]. En effet, la quatrième partie du livre, intitulée Bilan, comporte une quarantaine de pages de texte, notes et tableaux de chiffres. Entre autres arguments, Jean-Clément Martin note que, dans son ouvrage, Reynald Secher, qui pratique « une écriture d'autorité, condamnant l'histoire qui ne se soucie pas de vérité absolue », ne commente ni ne discute le mot « génocide ». : bilan, réflexion, perspectives / Jacques Hussenet. Cependant l'artillerie républicaine met en déroute les insurgés qui refluent en laissant des centaines de morts et une centaine de prisonniers, dont 45 sont ensuite exécutés[57]. Des activistes royalistes, appartenant aux élites rurales, participent aux premières insurrections, précise-t-il, mais ils sont peu nombreux ; les nobles contre-révolutionnaires s'impliquent peu, en mars 1793, dans un mouvement inorganisé et mal armé. Le 7 avril, le général Henri de Boulard sort des Sables d'Olonne avec 4 280 hommes[71]. Le 25 novembre, la garnison de Nantes s'empare de Port-Saint-Père, le quartier-général de La Cathelinière. Dans le Poitou, Jean Savin est capturé le 28 avril[304]. - Du nouveau sur "Noms de Vendée": Les mariages désormais tous indexés jusqu’en 1919- Paul, Marguerite, Ginette, François, Dominique et les autres… Le quotidien et les vacances de la famille Cros-Delabre, de l’Ile-de-France à la Bourgogne, et des plages du Pas-de … L'armée de l'Ouest se lance quant à elle à la poursuite des rebelles, à l'exception de la division du général Haxo qui reste en Vendée pour combattre les forces de Charette. Les Vendéens ne sont plus que 10 000 à 15 000, dont 6 000 à 7 000 soldats, ils doivent fuir vers l'ouest. Concernant plus particulièrement, les pertes de l'armée républicaine, Jean-Philippe Coullomb et Jérôme Laborieux évaluent, dans leur contribution, de 26 000 à 37 000 le nombre de tués[4]. La zone vendéenne est sous les ordres du général Travot[310]. Ce dernier se révèle rapidement être un général incompétent, et certains représentants en mission laissent officieusement la direction de la colonne nantaise au général Kléber[113]. L'étude historique de la guerre de Vendée est marquée par une longue tradition conflictuelle, où s'expriment les rivalités mémorielles, les querelles entre écoles historiques et courants idéologiques, entre historiens universitaires, érudits, hommes de lettres et académiciens. Affaibli par des désertions au sein de ses troupes, Boulard abandonne cependant le bourg le 17 mai et se replie une nouvelle fois sur La Mothe-Achard[99]. Ce dernier quitte L'Île-d'Yeu le 18 novembre pour regagner la Grande-Bretagne[270]. 4:50 – Le bilan humain 5:46 – Les causes de la guerre de Vendée 8:00 – Une histoire militaire 11:15 – Les Colonnes infernales 13:48 – Les Colonnes infernales, un Daesh avant l’heure ? Déplacement au Mémorial et à la chapelle du Petit-Luc. Jean-Clément Martin note que « ce détournement à des fins personnelles des principes répressifs provoque le rejet de cette commission militaire par les révolutionnaires locaux ». Au début du conflit, les forces républicaines sont constituées de gardes nationales locales et de troupes de ligne disposées sur le littoral pour contrer d'éventuelles incursions britanniques[63]. ». Le nombre des victimes est estimé à environ 200 000 morts, dont environ 170 000 pour les habitants de la Vendée militaire, soit entre 20 et 25 % de la population du territoire insurgé. Le même jour Charette et Sapinaud font une entrée solennelle dans Nantes et participent à un défilé réconciliateur aux côtés des généraux et des représentants républicains[232],[233]. De plus, 800 femmes sont emprisonnées à Montreuil-Bellay où 200 d'entre elles meurent de maladie, 300 sont transférées à Blois ou Chartes où elles disparaissent pour la plupart[159]. Les Vendéens contre-attaquent deux jours plus tard et parviennent à chasser les républicains de leur « capitale », mais la ville, presque totalement détruite par les combats, est ensuite abandonnée. Dans de nombreuses municipalités rurales, entre les mains de Royalistes, on interdit aux « patriotes » réfugiés dans les villes de revenir, y compris par la force[243]. Alors que la Révolution lutte avec ferveur contre les attaques prussiennes et autrichiennes, l'ouest de la France voit naître en 1793 une menace intérieure : l'insurrection Vendéenne. Trop peu nombreuse, l'armée républicaine est mise en déroute après un court combat et 3 000 soldats sont faits prisonniers. Stofflet attaque La Châtaigneraie le 12 juillet, sans succès. La Révolution n'a pas su satisfaire les espérances engendrées par la convocation des états généraux en 1789 : les métayers, majoritaires en Vendée, ne bénéficient pas de l’abolition des droits féodaux, qui sont rachetables (jusqu'en 1793), les biens nationaux profitent essentiellement aux bourgeois et aux marchands. Dans l'armée, des officiers refusent de suivre la politique de dévastation de leurs collègues, réussissant parfois à en traduire certains devant des tribunaux et à les faire exécuter »[402].Suivant son analyse, les atrocités commises pendant la guerre de Vendée s'expliquent, côté républicain, par la médiocrité de l'encadrement des soldats, qui sont « laissés à leur propre peur »[403]. Le 23 décembre 1794, deux ou trois émissaires des représentants en mission, Bureau de La Batardière, Bertrand-Geslin, et peut-être François-Pierre Blin, rencontrent Charette à Belleville[225],[223]. De son côté, Stofflet, fait Lieutenant Général et chevalier de Saint-Louis[291] reste longtemps dans l'expectative avant de reprendre les armes sans illusion le 26 janvier sur ordre du comte d'Artois[292]. La Vendée connait encore d'ultimes et brèves insurrections avec une « troisième guerre » en 1799, une « quatrième » en 1815 et une « cinquième » en 1832 mais elles sont cependant d'une bien moindre ampleur. De même, parmi ceux qui ont refusé d'adhérer à la thèse du génocide, on compte le Gallois Julian Jackson, professeur d'histoire moderne à l'université de Londres[386], l’Américain Timothy Tackett, professeur à l'université de Californie[387], l’Irlandais Hugh Gough, professeur à l'université de Dublin[388], les Français François Lebrun, professeur émérite d'histoire moderne à l'université de Haute-Bretagne-Rennes II[389], Claude Langlois, directeur d'études de l'École pratique des hautes études, directeur de l'Institut européen en sciences des religions et membre de l'Institut d’Histoire de la Révolution française[390], Paul Tallonneau[391], Claude Petitfrère, professeur émérite d'histoire moderne à l'université de Tours[392] ou Jean-Clément Martin, professeur à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne[393]. Dans le Poitou, les insurgés s'emparent de Tiffauges le 12 mars[46],[34]. Les Bleus répondent aux exactions des Blancs en agissant avec la même violence. Bonchamps préconise une offensive vers le nord pour provoquer l'insurrection de la Bretagne et du Maine, tandis que D'Elbée, le nouveau généralissime, est favorable à une attaque des villes du sud, jugées plus vulnérables, pour s'emparer du port de La Rochelle. En 1789, les paysans de l'Ouest accueillent plutôt favorablement les débuts de la Révolution. Mais à Paris le 4 septembre 1797, trois des cinq Directeurs, Reubell, La Révellière-Lépeaux et Barras organisent un coup d'État soutenu par l'armée commandée par Hoche et Augereau. Appliquant l'approche de la microhistoire à trois paroisses des Mauges entre 1750 et 1830, au cœur de la « Vendée-militaire », Anne Rolland-Boulestreau offre un tableau de la notabilité locale à la veille de la Révolution (gros métayers à Neuvy ou au Pin-en-Mauges, membres du monde du commerce à Sainte-Christine), une notabilité fondée sur la reconnaissance publique : ses membres occupent des fonctions publiques (les Cathelineau sont sacristains de père en fils), servent de caution morale devant notaire et sont souvent choisis comme témoins lors des mariages. La grande majorité des victimes sont des Vendéens[161], on compte aussi des Chouans, des suspects nantais, généralement girondins ou fédéralistes, des prêtres réfractaires, des prostituées[162], des droits communs, ainsi que des prisonniers de guerre Anglais et Hollandais[162]. Les républicains se replient sur Rennes. Jean-Clément Martin, « Un génocide ? Belleville 1100 159 Bois de céné 1800 1338. ». Les travaux de Reynald Secher ont également connu un certain retentissement hors du monde universitaire et ont été repris dans les médias. Cependant l'armée de Boulard, jugée trop isolée et éloignée de ses bases, reçoit ensuite l'ordre de battre en retraite[73],[74]. L'armée vendéenne quitte Thouars le 9 mai et poursuit vers le sud[84] : le 11 elle s'empare de Parthenay et le 13 La Châtaigneraie est prise et pillée après un combat contre les 3 000 hommes du général Chalbos. Charette et Sapinaud se montrent ouverts aux propositions de paix et envoient à leur tour deux émissaires, de Bruc et Béjarry, qui rencontrent les représentants en mission à Nantes entre le 28 et le 30 décembre[226],[227]. Le général vendéen lui répond avec enthousiasme le 10 juin[247]. Ces derniers laissent 1 500 à 2 000 morts sur le champ de bataille, contre une centaine de tués pour les républicains, ils éprouvent ce jour-là, l'une de leurs plus lourde défaites. » paru dans la revue Historia[409]. Ces derniers, au nombre de 8 000 à 9 000, hommes, femmes et enfants, sont entassés dans la prison de l'Entrepôt des cafés[150]. Plus grave, en janvier 1791 dans la commune de Saint-Christophe-du-Ligneron (au sud de Nantes, près de Machecoul), des conflits se développent autour de l'opposition à la constitution civile du clergé, et l'intervention des gardes nationales chargées du maintien de l'ordre provoque les premiers morts de la Vendée ; mais le conflit ne dégénère pas[21]. Charette lui écrit alors pour lui proposer de s'emparer avec lui de Nantes, de son port et de ses richesses. Il note, en conclusion de son article sur la traduction de La Vendée-Vengé, le génocide franco-français : « L'insurrection reste l'élément central dans l'identité collective de la population de l'ouest de la France, mais il est douteux qu'elle — ou la profession historique — ait été bien servie par la méthodologie grossière et la polémique peu convaincante de Secher. Le 8 juin, Louis XVII meurt à Paris[248]. La mort de Charette marque la fin de la guerre de Vendée, même si quelques groupes d'insoumis subsistent encore[303]. Les députés font le lien entre les deux affaires et en déduisent, à tort un complot ourdi par les nobles et le clergé[66],[67]. Essai d’un bilan historiographique », Guy Lemarchand, professeur à l'université de Rouen, distingue les différentes écoles historiques qui ont analysé la Révolution française, expliquant : « Très minoritaire apparaît maintenant le courant d’origine légitimiste, ultra conservateur, autrefois de teinture royaliste, qui s’est fixé sur son terrain de prédilection dans les années 1980 : le « génocide » de la Vendée. Mais, après la prise d'Angers, la marche glorieuse s'arrête aux portes de la cité ligérienne (du bassin de la Loire). Elle représente un traumatisme historique dont nous n’avons pas fait notre deuil. Entre-temps le 12 mars, 3 000 insurgés du sud de la Vendée, menés par Charles de Royrand, Sapinaud de La Verrie et Sapinaud de La Rairie viennent prendre position aux Quatre-Chemins, à L'Oie, au carrefour des routes de Nantes à La Rochelle et des Sables-d'Olonne à Saumur[46],[50],[49]. À la recherche de chefs militairement compétents, les insurgés font appel aux nobles locaux, souvent anciens officiers de l'armée royale, mais la plupart montrent peu d'enthousiasme pour l'insurrection et sont entraînés de force[60],[61],[62]. Les origines Plus tard, peut-être sous l'influence de Philippe Buonarroti ou de Simon Duplay, dont il fait la connaissance en prison en 1795, il évolue encore, dans ses écrits, passant, à l'égard de Robespierre, de la critique à l'éloge[358]. Le 19 décembre, il propose un plan d'amnistie au Comité de salut public sur les conseils du général Jean-François Moulin[174]. Face à de telles forces, les chefs vendéens, Suzannet, d'Autichamp et Sapinaud, signent la paix à Montfaucon-sur-Moine le 18 janvier 1800[313]. Il est remis en liberté avec ses hommes contre le serment de ne plus combattre en Vendée[84]. Des rafales jusqu’à 58 nœuds ont été enregistrées cette nuit. À la veille du 10 août 1792, lorsque l'Assemblée supprime les dernières congrégations existantes, une bonne partie sont emprisonnés. Il remporte néanmoins quelques succès, le 26 janvier Chemillé et Vezins, faiblement défendues, sont prises. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. Le 5 décembre, le général vendéen prend d'assaut le camp des Quatre-Chemins à L'Oie, mais la contre-attaque de Watrin le met en fuite quelques heures plus tard[284]. Découvrez La guerre de Vendée analysée par Alain GALOIN au travers d’œuvres et d’images d’archive. Toute une littérature se développe sur le thème du "génocide franco-français" à partir d'appréciations souvent audacieuses du nombre des morts de la guerre de Vendée 128 000, 400 000… et pourquoi pas 600 000 ? Arrivé début avril à Angers, Berruyer divise ses troupes en trois corps. Mais ils subissent plusieurs échecs, d'abord à Granville où ils font marche arrière, et surtout au Mans, avant de terminer leur course à Savenay, près de Nantes, le 23 décembre 1793. L'offensive de Berruyer semble alors réussir, mais les paysans de la Gâtine, dans les Deux-Sèvres, se révoltent à leur tour à cette période et prennent pour chef Henri de La Rochejaquelein. En janvier, il signe la paix avec le général Willot, mais l'accord, jugé trop conciliant, est dénoncé par Hoche[288],[289]. Cependant Canclaux est destitué par le Comité de salut public, qui décrète également la fusion de l'Armée des côtes de La Rochelle, de l'Armée de Mayence et de la partie nantaise de l'Armée des côtes de Brest pour former l'Armée de l'Ouest, placée sous le commandement du général Léchelle. Le 6 juin, une avant-garde de 1 500 républicains est vaincue à Vihiers, le 7 Doué-la-Fontaine est envahie et le 8 des renforts républicains venant de Thouars sont dispersés à Montreuil-Bellay. Celle-ci mettra en effet de nombreuses années avant de retrouver un équilibre. Progressivement des structures militaires se mettent en place[63]. En effet, suite à la défaite de la Bataille de Pont-Charrault, le général Louis Henri François de Marcé qui commandait les troupes républicaines est condamné à mort, car il est considéré comme un traître à la patrie[401]. Les sommes nécessaires à leur voyage leur sont fournies. Le 22 décembre, ils prennent Savenay. Les discussions ne se font cependant pas sans de violentes altercations : ainsi Auger, Bézard et Guyardin sont marginalisés après s'être opposés à l'amnistie[223]. ». Fin mars, la « Vendée militaire » est pour une bonne part dessinée : le territoire insurgé comprend le sud du département de la Loire-Inférieure (ancienne province de Bretagne), le sud-ouest du département du Maine-et-Loire (ancienne province d'Anjou), le nord du département de la Vendée et le nord-ouest du département des Deux-Sèvres (ancienne province du Poitou)[59]. À Saumur l'état-major royaliste hésite entre marcher sur Nantes, Paris ou encore Niort afin d'y détruire l'armée de Biron, le nouveau général en chef de l'armée des côtes de La Rochelle.
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